La traidition touareg du Niger

A Agadez, la fête de tabaski est marquée par trois jours de jouissance. Par contre le Bianou dure vingt-trois jours de processions appelé d’ailleurs mois du Bianou. Carnavalesques, du septième jour après la Tabaski au 10 du mois de Mouharam. Le Bianou est l’âme de la ville d’Agadez! C’est l’expression de la richesse culturelle des Agadassawa, ces formidables populations issues des brassages anciens entre haoussa, touareg et Songhaï qui demeurent malgré le modernisme pour combien de temps encore fortement conservateurs. La ville entière célèbre le Bianou et disposant de tambours frappés par des jeunes vigoureux accompagnés d’une multitude de tambourins (akazam). Les jeunes et même les personnes âgées aiment claironner tous les après-midi entre 17h et 18h et certaines nuits de 20h à 23h. Le Bianou est donc une grande fête de la musique et de la danse. La grande fête elle-même débute le 9 Mouharam ; toute la ville participe au Maretchan ado (la soirée de la beauté). Arborant leurs

Festival de la cure salée La cure salée est un événement annuel très important pour les peuls et touaregs.  Il s'agit d'une fête de trois jours se déroulant mi-septembre à Ingall, l'ouest d'Agadez. Après une année de séparation, les Touaregs et les Peuls se retrouvent pendant trois jours, renouent des liens d'amitiés et échangent des informations. Ils profitent des célébrations pour vivre leurs traditions, célébrer des mariages, participer à des chants et des danses ou prendre part à diverses compétitions. Parmi les moments les plus forts, on peut citer les courses effrénées des Touaregs à dos de dromadaires ou les danses des hommes Peuls - cherchant par leur beauté, leur maquillage et leurs parures excentriques - la préférence des femmes.

L' artisan au travail L'artisanat est inspiré de la culture touarègue. Les artisans s'opposent des motifs triangulaires, circulaires ou en forme de croix. Il existe notamment l'artisanat métallique repose essentiellement sur l'argent et le fer.    Terre d'élevage, l'Aïr est une civilisation du cuire. La consommation est si importante qu'une partie de cuire est aujourd'hui achetée à Zinder et à Kano. Toutes sortes de cuir sont produites et utilisées à savoir: la peau non épilée destinée aux tapis de prière, le cuir rouge, le cuir vert ( appelé Korno), le cuir blanc ( appelé Tédessé).                                                                  Femmes maroquinières Les femmes sont les plus souvent celles qui travaillent le cuir en faisant despochettes, des sacs, des porte-clés, des poussins...etc.

La croix d'Agadez La croix d'Agadez serait un message d'amour selon une légende touareg populaire. Un jeune homme voulait déclarer sa flamme à la jeune fille de son cœur mais il ne savait comment faire car celle-ci était enfermée chez elle. Il eut l'idée de faire appel au forgeron du village. Il faut savoir que le forgeron a une place très importante dans la société touareg car c'est lui qui fabrique les instruments de cuisine, qui usine toutes les pièces métalliques dont on peut avoir besoin et qui fabrique aussi les bijoux pour les femmes( je vous en parlerai dans un autre article). A ce titre, il a le droit d'entrer chez toutes les familles avec qui il commerce, et même en cas de guerre, il est de ceux dont la vie est préservée. C'est-à-dire son importance. Ainsi donc notre forgeron se voit confier la mission de transmettre un message d'amour. Comment faire ? Comment dire son amour en toute discrétion ? Ce sera un bijou qui portera le messag